Redoutées, mais inévitables. Telles sont certaines fins de films qui nous terrassent. On pense parmi beaucoup d’autres à la conclusion tragique du Chinatown (1974) de Polanski, ou au regard fou de l’ancienne vedette du muet Norma Desmond (Gloria Swanson) descendant un escalier en fixant la caméra dans le dernier plan du Boulevard du crépuscule (1950)….
L’homme qui rend fou
Ennio Morricone. Un nom qui claque dans l’esprit de tout le monde. Même les moins cinéphiles, les plus éloignés de la « Culture » ont déjà entendu son nom au moins une fois. Cet homme m’a rendu fou pendant plus de trois ans. Trois années pendant lesquelles j’étais complètement obsédé par lui, par son œuvre, par son…
Cyborg 2087 : retour en 1966
L’histoire du cinéma et l’art en général sont remplis d’exemples de ce type. Une œuvre s’inspire fortement d’une autre ou de plusieurs autres pour créer quelque chose de nouveau. Après tout, chaque genre contient ses thèmes récurrents et la fiction en général se base sur un petit nombre d’histoires (amour, rédemption, vengeance, obsession, folie…) sur…
Werner Herzog sans filtre
J’avais raté cet entretien passionnant de Piers Morgan avec Werner Herzog, sans doute un des grands cinéastes de notre temps (sa phrase « Barbie est un pur enfer » avait fait le buzz). Décontracté et affable, hors promotion (même si sa récente autobiographie est mentionnée), il aborde divers sujets d’actualité et revient sur certains épisodes extravagants de…
L’inquiétante étrangeté
Des voitures qui glissent maladroitement, des visages dont les traits se transforment comme dans une hallucination, des figures à la fois familières et différentes, autant de visions venues d’un monde étrange, une dimension parallèle dans laquelle nos films et séries préférés auraient été conçus dans les années 1950. A l’aide de logiciels d’IA générative, Abandoned…
Bienvenue sur Light of my life
Espace de création, de liberté, d’opinion, d’échanges, ce blog dédié principalement au cinéma et à la musique va chercher à déjouer la dictature de l’actualité pour explorer des territoires balisés ou non. C’est avec une image tirée de la magnifique dernière séquence de La Dolce vita (1960) de Federico Fellini que j’ai souhaité l’ouvrir.